Hello les Amis,
Me voici à mon tour dans notre nouvel espace de liberté entre amateurs de Série 3 E21.
La génération la plus pure, la plus emblématique et sans doute celle sans laquelle BMW ne serait pas ce qu'elle est.
(Enfin, jusqu'à la fin des années 90, parce qu'ensuite, je fantasme beaucoup moins...).
Je suis heureux que le Club officiel E21 France que j'ai contribué à faire naître soit enfin équipé d'un Forum dont il soit maître.
Pour me situer : j'ai 50 ans, marié, 2 garçons de 21 et 23 ans et je collectionne les autos depuis toujours.
Mon père était garagiste et ne pouvant pas conserver les autos formidables qui passaient à la maison, je poursuis en fait le rêve impossible de retrouver les fantasmes automobiles de ma jeunesse : reconstituer le garage impossible de mes émotions d'ado, puis de jeune homme.
Je dois dire que c'est une maladie dont je ne souhaite pas guérir...
Beaucoup de licenciés de sport auto dans mon entourage familial, j'ai donc commencé tôt par le VHC : à l'époque, c'était moins cher que de rouler en modernes. C'est l'inverse aujourd'hui.
Ensuite, comme je ne fantasmais pas sur les autos "modernes", je me suis mis à collectionner dès la fin des années 80 de "vieilles autos" (on ne disait alors pas encore "youngtimers" : à l'époque mes copains disaient plutôt que je roulais dans des poubelles).
Lesquelles ont pris de la valeur, de sorte que les mêmes copains qui ont claqué un argent fou dans des daubes inutiles (à crédit, tant qu'à faire) perdant 30% de leur "investissement" chaque année pensent (voir me reprochent ouvertement pour certains jaloux) aujourd'hui que j'ai été un petit malin d'avoir mis toutes ces perles de côté.
La vérité est que j'ai acheté ce que j'estimais être de belles autos et que l'histoire m'a donné raison.
Comme je n'ai quasi jamais rien vendu, sauf pour racheter autre chose de plus sympa à mes yeux, la petite collection est devenue assez pléthorique ; suffisamment pour que je cache la chose de peur d'être placé en internement d'office.
La E21 ?
Que de souvenirs de cette Belle inaccessible car chère, d'une marque concurrente de celle, italienne et plébéienne, que distribuait le papa.
Dans mon quartier, il y avait des "voyageurs" qui avaient manifestement de gros moyens puisque chez eux, c'était un peu le salon de l'auto permanent : ce que tu voyais dans Sport-Auto ou Échappement, eux roulaient avec à tombeau ouvert.
Le bruit des B7, B6 et C1 reste gravé pour toujours dans ma mémoire, de même que les couleurs de dingues de leurs Alpina, avec leurs Dekosets si caractéristiques.
Puis en 1980, le père d'un copain nous a emmené à l'école dans sa C1 fraichement sortie du Garage du Bac : la révélation venait de définitivement s'imprimer en moi.
Subjugué par la finition, le tableau de bord éclairé en rouge et tourné vers le conducteur et, comme beaucoup d'entre nous... Le bruit démonique du 6 cylindres au petit matin, les deux pots d'échappement fumant de chaque côté au petit matin !!!
Les années sont passées jusqu'à ce qu'une Édition S me fasse de l’œil : achetée sur le champ, les souvenirs sont tous remontés d'un coup et depuis, le démon E21 ne m'a plus quitté.
J'en possède aujourd'hui plusieurs exemplaires, certaines bien connues du microcosme, d'autres en état de "projet qui n'en finit pas", because, à part la carrosserie, je fais tout moi-même et les semaines n'ont que 7 jours à offrir...
Mais aussi parce qu'avec le temps je me suis découvert un faible pour le 4 cylindres M10 : j'aime aussi les E21 à 4 pattes.
De fil en aiguille, je suis devenu accro à mon autre BMW fétiche : la Série 02 (et ses autres dérivés, notamment les Neue Klasse), dont je possède quelques exemplaires aussi.
Au point que, pour des raisons inutiles de rappeler ici, j'ai été amené à lever le pied sur les E21 pour Présider le BMW Club officiel Horizon 2002 & dérivés.
Soyez rassurés : je suis les affaires du Club E21 France avec assiduité et je roule autant que possible avec mes petites chéries de cette magnifique Série.
Je gage que maintenant que nous sommes équipés d'un outil indépendant, ce sera mois difficile de contribuer librement.
Ah, dernier détail : je sais difficilement faire court et certains me surnomment "Tego la rafale".
Pas trop compris pourquoi...
Tego